Marie Gauin, Correspondante de Presse
La Mort du Vieux Silo
La lente agonie du Vieux Silo... |
Article paru dans « Le Petit Journal » du mercredi 30 mai 2007
Muret
La tour infernale a fini par céder….
"Tout était prêt : les charges explosives placées contre les piliers, le périmètre sécurisé et les engins de déblaiements parés pour le grand nettoyage. A l’heure H retentit une formidable explosion et là, surprise, au lieu de s’effondrer normalement, le vieux silo, qui n’a pas dit son dernier mot, s’affaisse de quelques mètres droit comme un I. La structure du bâtiment est telle que la charge d’explosif n’a réussie qu’à entamer le sol sans fracturer les cuves circulaires, cuves qui donnent à l’ensemble une rigidité particulière selon l’ingénieur en chef."
"C’est à grand renfort de pelles mécaniques et de marteaux piqueurs géants que les ouvriers ont tenté de fragiliser la base. Sous l’œil des badauds venus nombreux a commencé le formidable ballet des engins de chantier. Les nostalgiques étaient là aussi, regardant, la gorge nouée, une partie de leur vie lentement disparaître. Ce n’est qu’au soir, après avoir subi les outrages des machines, que le vieux silo s’est effondré. L’orage a éclaté comme pour balayer la poussière et masquer les larmes de certains..."
M.G.
graffs
Muret
A l’initiative du service EJS de la Mairie de Muret, une journée skate , graff a été organisée à l’attention de nombreux jeunes venus démontrer leurs talents. Et des talents, il y en avait !
Mais qu’est ce que le graff que certains décrivent comme une nuisance urbaine, d’autres comme un moyen d’expression à part entière ?
Un graffiti ou « graff » est une inscription calligraphiée ou un dessin tracé, peint ou gravé sur un support qui n’est normalement pas prévu à cet effet. Longtemps regardé comme un sujet négligeable, le graffiti est aujourd’hui considéré comme un moyen d’expression, comme un art visuel.
Le graffiti « hip-hop » ou « tag » qui représente 90%des graffitis est un cas complexe. Il se donne souvent des ambitions esthétiques mais constitue dans le même temps une forme de langage secret, destiné à n’être compris que par une population limitée, ce qui ne va pas sans irriter le public qui perçoit bien qu’on lui impose la vue d’images qui ne lui sont pas destinées.
C’est le paradoxe du tag : ses auteurs recherchent les meilleurs emplacements et en posent un maximum mais les rendent les plus illisible possible. Le « tag » a effectivement sa culture propre.
Chaque tageur a un pseudonyme et une signature (blaze) qu’il utilise pour revendiquer des œuvres ambitieuses mais aussi ( plus couramment, car c’est plus facile), pour signaler sa présence dans un lieu et se faire connaître, transformant la ville en une sorte de jeu de piste et de stratégie géant. Un tageur peut avoir plusieurs talent : une capacité à peindre dans des endroits difficilement accessibles, l’énergie et le culot suffisants pour écrire son nom partout ou encore un talent artistique véritable.
Le but final du « tag » est apparemment difficile à expliquer : adrénaline ? Célébrité locale ?
C’est la forme de graffiti qui déclenche le plus de controverse , notamment du fait de l’ampleur du phénomène mais aussi, sans doute,du fait qu’il est l’expression d’une culture bien définie.
2007/06/07
M.G
TDY
Muret
Hommage
Il avait 19 ans, un visage d’ange et un talent à faire pâlir certains .Le 17 septembre 2006, Teddy Jarry, passager arrière d’une voiture lancée à trop vive allure, quittait ce monde laissant derrière lui un album musical inachevé, élaboré en collaboration avec quelques uns de ses nombreux amis. Radio Axe Sud, rend hommage à cet artiste trop tôt disparu en lui consacrant un « Parole d’Artistes » un peu exceptionnel. Sa maman, Anne-Marie, ses complices, Antoine et Hamza témoignent et présentent l’album « il était temps » fruit d’une année de travail acharné. « Rien de grand en ce monde ne se fait sans passion » :TDY a réalisé un chef d’œuvre d’amour et d’humanité, formidable message à ceux de sa génération. 19 titres empreints d’émotions et étonnants de vérités : de la classe !
Un grand merci à sa famille et à ses amis qui courageusement ont finalisés cet album afin de partager l’immense talent de ce rappeur au grand cœur.
« Il était temps » TDY disponible à la Fnac ( Wilson et Labège) et chez Leitmotiv, 17 rue Peyrolières à Toulouse. Vous pouvez également consulter son blog : tdysky.skyblog.com
M.G
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MURET
Du haut de son étoile, comme le Petit Prince de Saint Exupéry, Pierre a rêvé : » dessine moi un ballon ».Ce n’est pas un ballon qui s’est profilé mais des dizaines, et c’est par un bel après midi du mois de mai que chacun a pu vérifier que le formidable élan de solidarité qui s’était créé il y a quelques mois autour de l’association « Pour le sourire de Pierre « est toujours aussi fort.
Pierre, petit bonhomme de 5 ans, emporté trop tôt par une tumeur gliale infiltrante où plus simplement forme de tumeur cérébrale contre laquelle la médecine est encore impuissante.
Pierre qui a donné sa vie, pour que d’autres peut être, soient sauvées.
Une rencontre de football a réuni plus de 900 personnes venues assister au tournoi organisé par les membres de l’association « pour le sourire de pierre ». Les plus grands noms du football français étaient là Eric Carrière, Nicolas Deuze, Dominique Casagrande , Emile N’Tamack sans oublier la présence d’Elie Baup, entraîneur de TFC.
Le coup d’envoi de la rencontre opposant l’équipe « pour le sourire de pierre » à la sélection régionale a été donné par les Chevaliers du Fiel venus eux aussi témoigner leur soutient à la famille de Pierre, à Robert Bonnefous, président de l’association ainsi qu’aux acteurs de ces manifestations ne comptant ni leur courage ni leur dévouement.
Une soirée de gala aura lieu le 13 octobre prochain. Un spectacle de magie sera présenté par Jonicoel.
Les profits de ces manifestations seront reversés à l’association « pour le sourire de pierre » pour aider les enfants atteints de tumeurs cérébrales et les familles endeuillées. Il faut continuer à se battre pour le sourire de Pierre !
M.G
article paru dans le petit journal du 13 06 2007
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A bon entendeur , Salut!
Le "métier" de correspondant de presse n'est pas une sinécure comme chacun sait : il faut se lever tôt, être à l'affût en permanence, chasser l'information même la plus modeste car c'est peut être celle qui ravira le lecteur, guetter le scoop et enfin, pour un salaire plus que dérisoire, essayer d'avoir un peu de talent, sinon syntaxique mais au mieux orthographique, afin de coucher au mieux sur le papier les mots et expressions qui racolerons le lecteur.
Si les uns s'acquittent de leur tâche avec honnêteté en respectant une certaine déontolgie envers leurs " confrères", d'autres, sont passés maîtres dans l'art du plagiat, recopiant même, les erreurs qui peuvent se glisser parfois. Avidité, gain facile et rapide? Non, manque de talent, sûrement!
En attendant, ce genre de pratique éclabousse non seulement celui qui la pratique mais aussi ceux qui se dévouent et qui aiment le travail bien fait. Alors, si notre petit camarade copieur pouvait, sinon arrêter de plagier mais qui sait? Inventer? Nous en serions tous satisfaits
Article censuré le 4 juillet 2007 M.G
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Cela me fait penser à cette tradition que l'on trouve dans les iles du pacifique qui consiste à faire monter en haut d'un cocotier une fois par ans une personne ayant des responsabilités dans le vilage et donc plus âgé que la moyenne. Une fois en haut les jeunes de ce village sont chargés de le secouer. D'où l'expression secouer le cocotier. Si ce responsable est toujours en haut de ce cocotier il est apte à poursuivre ses fonctions. Je pense que notre silot ne l'était plus bien qu'il se soit bien accroché.
Moi qui croyais qu'il n'y avait qu'à Pise que l'on pouvait voir ça...